jeudi 27 décembre 2007

Lettre de Noël

Chers bienfaiteurs (trisses) et amis collaborateurs (trices)

La présente vous salue et profite en ce dernier mois de l’année 2007 pour vous remercier de l’intérêt que vous avez manifesté en répondant aux besoins de nos enfants, en des gestes de générosités qui permettent à l’œuvre Saint François de récupérer des enfants malades ou poly handicapés ou abandonnés et leur redonnés le goût de rire et de s’épanouir.

En cette fin d’années nous voulons vous exprimer notre reconnaissance et vous dire combien la plus petite action peut avoir un grand effet pour l’amélioration de l’état de ces enfants et leur épanouissement leur assurant un développement intégral.
Votre collaboration nous a permis aux uns, un traitement médical, aux autre une amélioration nutritionnel et de les avoir retrouver leur sourire et le goût du jeux et de l’école.

"Ce que vous faites au plus petite d’entre les miens dit Jésus c’est à moi que vous le vous faites" Math : 18 V 1 à 5. Chaque fois que je constate qu’un enfant est malade , triste orphelins ou abandonné ou sans dépense parce qu’il est poly – Handicapés et que votre générosité de les soulager c’est pour moi une nouvelle énergie qui entre en moi et je suis heureuse parce qu’ils sont heureux.

En ce temps là le noël qui est la fête de l’amour, je vous souhaite cette joie et cette paix issue du don de soi pour que les autres vivent.

Votre Petite Sœur Flora Blanchette A. F
Fondatrice Responsable œuvre Saint François à nos jours

Nous autres aux Cayes...

Nous sommes le prolongement de l’œuvre st Francois dans la ville des cayes ! Nous avons été élevé et grandit à l’orphelinat. Nous sommes pour la plupart des étudiants en secondaires. Nous sommes Pascal, Junior, Jude, Huguette, Esther, Sauvena, Chelo, Sagine, Dorothy, Mathias, Dunol, et moi Osny. Pascal et Junior étudient un métier ; Jude, Chelo et Huguette travaillent ; Sauvena et Sagine sont deux filles pensionnaires et étudiantes. Mathias et Dunol sont en apprentissage dans un autre orphelinat des cayes, enfin Esther, Dorothy, et moi Osny, sommes des étudiants en secondaires.

Pascal LAINE, 22 ans, Apprentissage métier
Junior ROMAIN, 19 ans, Apprentissage métier
Jude DERONCE, 19 ans, Travail
Huguette CALIX, 22 ans, Travail
Esther MONJUSTE, 13 ans, Etudiante
Sauvena PERALTE, 14 ans, Pensionnaire/ étudiante
Chelo MICHELAIS, 25 ans, Travail
Sagine LOUISSAINT, 13 ans, Pensionnaire/ étudiante
Dorothy LOUISSAINT, 16 ans, Etudiante
Mathias LUXIN, 15 ans, Apprentissage/ étudiant
Dunol BUTEAU, 14 ans, Apprentissage/ étudiant
Osny RENE, 19 ans, Etudiant

Nous passons habituellement nos vacances à l’Ile à Vache mais revenons aux cayes à chaque rentrée scolaire। Nous formons la communauté st Francois des cayes. Nous sommes des jeunes, nous avons été élevé et grandit à l’orphelinat. Nous sommes peut être la relève de l’immense œuvre commencé il y a 25 ans par la sœur missionnaire canadienne : Sr Flora.
Si un jour vous passez à l’ile-a vache, venez nous voir aux cayes !

Joyeux Noël
A bientôt,
Osny

lundi 12 novembre 2007

L'arc en ciel après l'orage

Après une heure de bateau sur une mer calme, bleu et profonde, les premiers que je voie en mettant les pieds à l’orphelinat sont Jonathan et Ti-Jacques jouant avec une orange en guise de ballon. Tout est calme, tout est à sa place.
Myrtha est toujours aux fourneaux et Gladysse fait toujours la lessive. En entrant je vois Stevenson qui s’occupe des handicapés, toujours avec la même ardeur. Bref, après le passage du cyclone Noël, Haïti et Ile-a-vache respirent. Du coté des handicapés, on dirait que rien n’a changé, sinon deux nouvelles venues.
Nailda et Anthonine sont deux petites filles âgées respectivement de 2 ans et 8 mois. Toutes deux des orphelines que leur parents, par manque de moyen, ont préférées abandonner à l’hôpital Général de la ville des Cayes . Sr Flora étant de passage les a ramenées à l’orphelinat où elles sont maintenant très bien. L’école a repris cette semaine après les intempéries, et la vie continue tranquillement. Le programme des bains à Canober lui s’est arrêté quelques temps, avec le vent du nord qui souffle à longueur de journée et les derniers évènements, c’est plus prudent pense Sr Flora.
Bref, pour l’instant tout est en ordre à l’orphelinat। Après la pluie, le beau temps !
Osny

vendredi 9 novembre 2007

Un drôle de Noël

Le cyclone Noël, après avoir visité les petites Antilles, est arrivé le mardi 30 octobre 2007 dans la soirée sur Haïti. Noël cette fois ci n’a pas été pour les Haïtiens la naissance de l’enfant Jésus à Bethléem, mais l’augmentation d’une misère déjà trop grande et trop lourde pour ce peuple. Comme on peut facilement l’imaginer, les plus victimes parmi les victimes sont les pauvres. Comme cadeaux, Noël a apporté aux haïtiens des pleurs, des sinistrés et des sans abris. Noël a enlevé des vies humaines, détruit des maisons, tué des animaux, rasé des cultures.

Dans un pays où la misère, le chômage et l’insécurité ne cesse de grimper, Noël a vraiment choisi le mauvais moment pour faire son apparition. Mais il y a-t-il un bon moment ? Partout les rivières sont en crues : dans l’Artibonite, à Miragoàne, dans la plaine des Cayes. Partout le niveau de l’eau s’élève, entraînant avec lui le niveau de la misère. Comme prévu le gouvernement Préval-Alexis a promis de l’aide sans tarder. Mais quand on sait que les promesses de ces deux là sont que du vent, on peut dire que la nation haïtienne aura à passer des mauvais moments. Tout cela à cause d’un Noël de mois d’octobre. Pour l’instant la situation reste très critique. La pluie tombe à longueur de journée, les gens ne vont plus à leur travail, les rues sont remplies d’eau, l’Ecole s’est arrêtée il y a une semaine et de gros risques de développement de maladie sont prévus, selon le ministère de la santé publique.

A l’Île-à-Vache, l’eau de mer a fait une entrée en scène de force. Madame Bernard, le lieu habituel du marché est devenu un étang. La mer ne cesse de monter et pénètre chez les habitants dont a maison est près de la plage.

Selon un sondage, le jeu du hasard « loterie », appelé communément « borlette », est le seul espoir des Haïtiens. Que peut faire de plus pour un peuple qui ne peut plus que sur ses rêves? Ici chacun joue le sien (son rêve). Avec le désir de le voir se réaliser. Mais le hasard reste le hasard, et on y perd plus qu’on y gagne.

Que faire de plus pour un peuple qui ne peut même pas compter sur son Président pour le sortir du gouffre dans lequel il se trouve ? Que faire de plus sinon que miser ses propres rêves au jeu du hasard ?

Le président en question ayant lui même déclaré lors de son investiture : « gade’m, m’a gade’w » ce qui équivaut à la phrase de l’ancien Empereur Faustin Soulouque : « Que chaque bourrique braie dans son pâturage ! »
A l’heure où le pays est divisé entre la misère, le chômage et un président qui fait des mots d’esprit, le cyclone Noël, lui continue de donner des cadeaux, à sa façon.


Osny.

samedi 20 octobre 2007

Handicapés,agir pour leur droits à l'existence

Deux Auteurs ont écrit :

"Il faut plaindre tous ceux qui n'ont pas eu de mère,car leur espoir est triste et leur joie amère"

"Oh!pourquoi donc le vent,sur moi,souffle si fort? Est-ce parce que je suis l'enfant de personne?"

ces deux auteurs sont respectivement P.Bourget (les aveux) et P.H.Case (l'enfant de personne).

 Au premier auteur,je dirais qu'il ne suffit pas de plaindre ceux qui ne sont pas nés d'une bonne etoile,mais de les aider à être parmis les bonne etoiles. Parce qu'en tant d'Humain,ils ont droit aussi  de vivre bien. Parce qu'ils font partis de l'Humanité et que l'Humanité est le monde et que le monde perdrait tout son charme si on laissait mourir toux ceux à qui la vie n'a pas souri. Parce que même Handicapés,ils ont eux aussi un nom,une bouche,des dents,et même parfois le sourire. Ils ont comme nous tous des désirs enfouis au plus profond d'eux,que nous ignorons. Par conséquent,ils ont besoin de notre aide pour exister,pour vivre heureux dans un monde où ils ont déjà que trop souffert.

Au deuxième auteur je dirais qu'un handicapé n'est pas l'enfant de personne,mais l'enfant de tout le monde,de chacun de nous. Alors sans agir,sans une bonne action de notre part, peut-être diront-ils après leurs morts "je n'ai pas aimé ce monde parce que ce monde ne m'a pas aimé".
 
Agissons dès aujourd'hui pour qu'ils ne considèrent pas le monde comme un ennemi mais comme un ami !

Osny.